mercredi 1 juillet 2015

LEA RICAUD SE CULTIVE EN CHINE !




Va savoir pourquoi, Cerise, 6 ans, la petite dernière de l'Homme est obsédée grave par la Chine. Au point que tous ses petits «zamoureux» (oui parce qu'à cette âge là on les compte pas hein) doivent être obligatoirement bridés, c'est à cette condition et à cette condition seulement qu'elle daignera lui (leur) jeter un regard... Quand je vous dis que ça tourne à l'obsession... Au point que son père, sa soeur et moi, on n'en peut plus, elle nous épuise avec sa Chine, ses chinois, ses «nin hao » et ses bambous...
« I s'rait pas chinois ton père parce que t'as les yeux comme eux...»
« Mon père est Suisse et je te crotte !» Non mais ! Oh ! Elle va me lâcher avec ça !

Croyant trouver une épaule réconfortante, j'en parle à une de mes amies elle aussi passionnée par la Chine, celle-ci  ne dit rien mais esquisse un sourire. Moi je ne trouve pas ça très drôle mais bon passons...

J'ai compris ce que signifiait son sourire quelques semaines plus tard en ouvrant mon courrier. Elle m'envoyait le livre qu'elle venait d'écrire intitulé «Léa Ricaud se cultive en Chine», et excusez du peu, dédicacé ! Oui, dédicacé «Pour Cerise, bonne lecture, amitiés, Karine».
Manquait plus que ça ! Certes l'attention est touchante mais qui va lui raconter l'histoire à cette petite ? Je vous le donne en mille. Bon en même temps je sais que je vais marquer des points et par les temps qui courent c'est pas négligeable. Je glisse le bouquin dans ma valise du week end et hop direction la campagne. 

Evidemment, une fois arrivée, le bouquin m'échappe complètement. Ce n'est qu'au petit matin, lorsque Cerise vint nous rejoindre dans notre lit qu'elle découvrit «l'objet précieux» que j'avais pourtant planqué dans ma valise ! Rien n'échappe à oeil de lynx qui me tire de mon sommeil en me disant «euh on dirait bien des chinois dans ta valise...».
«Hein ? Quoi ? Oui ben ça tombe bien il est pour toi, cadeau de l'auteur, prends-le » lui dis-je en me tournant de l'autre côté pour me rendormir.
«Mais je sais pas lire moi...!».
Ah merci Karine ! Alors qu'évidemment monsieur son père dort (ronfle) profondément, elle me plante le livre dans les mains !
«Euhhhh tu sais quoi, tu vas regarder tranquillement les images et je te lirai le bouquin tout à l'heure, à condition que tu sois sage, ce qui implique que tu me laisses dormir encore un peu comme tu laisses dormir ton papa ».
«Bon ok...»
Ouf, sauvée ! Enfin c'est ce que je croyais...
«Martine pourquoi y sont pas en couleurs les dessins ?».
Il n'y a donc pas moyen de dormir dans cette maison ?!
«Je sais pas moi, tu demanderas à l'auteur...allez, à plus tard !»
Bon premier point positif, elle ne lâche pas son livre, elle a l'air complètement absorbée même. Je devrais être tranquille un moment.
«C'est du chinois là ?» me demande-t-elle
D'accord, j'ai pigé, elle a décidé de me pourrir ma grasse mat'
«Bah oui, il semblerait que ce soit du chinois oui...»
«Ca veut dire quoi ?»
«Tu sais que malgré mes yeux bridés je ne parle cette langue moi ?»
«Mais peut-être que c'est écrit ? » insiste-t-elle
La ça devient franchement lourd ! Et pendant ce temps-là, son père dort (ronfle) toujours...
C'est qu'elle a raison en plus, l'auteur a même pensé à la traduction ! D'accord, c'est traduit, mais va parler chinois, c'est juste imprononçable ! Je me lance, après tout c'est pas une môme de 6 ans qui va me reprendre sur ma façon de prononcer le chinois ...
-Niu c'est un boeuf
-Jia ça veut dire maison
-Shui l'eau
-Lin la forêt
-Ri le soleil
et zai jian = au revoir

«Riz ? c'est facile le soleil, riz, riz, riz, riz, riiiiz ! » dit-elle trop contente de sa trouvaille
«Ah mais attention, l'auteur précise que ça ne se prononce pas comme le riz qu'on mange...» je lui réponds fièrement
« Ca s'prononce comment alors ? »
« Tu sais quoi ? On va organiser une rencontre avec l'auteur et tu lui poseras toutes les questions que tu veux, ok ? »
« Ouaaiiis, coool, comme ça elle m'apprendra le tinois !» oui,elle manque pas d'humour la petite

Cerise en pleine concentration

En résumé, j'ai été dans l'obligation de lui lire le livre 3 fois (3x52= 156 pages ! ) durant le week end.
Afin de m'assurer qu'elle a bien compris l'histoire car elle n'a que 6 ans, je l'ai dument questionnée. Eh bien, je dois reconnaître que ce bouquin a eu le mérite de la captiver jusqu'à la dernière phrase et ce, malgré son jeune âge. Seul bémol cependant, Cerise aurait préféré des dessins en couleur et non en noir et blanc, normal, elle est un peu plus jeune que l'âge conseillé pour ce livre (6-12 ans).

« Cerise, qu'aurais-tu envie de dire à l'auteur si tu l'avais en face de toi ? »
«Xièxiè, xièxiè !» (traduisez merci, merci! ). 
Donc, si votre enfant est passionné (e) par la Chine et sa civilisation, c'est LE livre indispensable à emmener en vacances pour une tranquillité assurée !

«Léa Ricaud se cultive en Chine» - 9/12 ans - éditions Naïve – sortie le 21/05/2015
dans toutes les bonnes librairies, fnac, amazon.
Lu par moi et approuvé par Cerise !

mercredi 11 février 2015

50 NUANCES OF GREY M'A DONNE ENVIE DE ...


50 NUANCES OF GREY

Mercredi 11 février 2015, 13H11 : Sortie de séance...

Frustrée ? Pffff même pas.
Sans voix ? Non plus.
Sur ma faim ? Pas du tout.
Envie de sexe/mec ? Au contraire
Non moi c'est plutôt sur ma soif qu'il m'a laissée...
Parce que je sais pas vous mais moi ce film ne m'a donné qu'une seule et même envie : boire un bon verre de vin ! 
Je n'ai vibré que pour lui : Le verre de vin blanc ! 
Car il faut bien l' admettre, c'est bien lui le plus sexy, il a de la gueule, de la cuisse, enfin bref, il était d'une sensualité mais d'une sensualité telle que je me suis dit : si seulement les acteurs avec pu avoir la même...Humm 
Dès qu'il apparaît à l'écran c'est bien simple on ne voit que lui ! Quelle présence, quelle photogénie, et tout ça sans jamais prononcer un seul mot. Ca doit être ça qu'on appelle le talent...
A ce moment précis, j'ai enfin compris tout le sens du titre,c'est évident, c'est à lui que s'adresse «50 nuances of Grey», c'est en fait 50 nuances de vin de Grey!
Car cet homme là,  «Christiane» (j'y peux rien en anglais ça se prononce comme ça) est en fait viticulteur, j'en suis certaine, ça crève les yeux!
Chef d'entreprise, chef d'entreprise de quoi ? Hein ? De quoi ?
D'une exploitation viticole c'est certain et pas n'importe laquelle, du Pouilly il boit, du Pouilly fumé !
Bon, vous l'aurez compris, je ne fais pas partie des «50 nuances of Grey fan's».
En même temps, je m'y attendais un peu (beaucoup) il faut bien l'avouer ,car quand on a lu le roman (ce qui est mon cas), on comprend très vite qu'un film interdit au moins de 12 ans seulement ne peut pas correspondre au livre. Ce film ne fait que confirmer que rude est le chemin de l'adaptation cinématographique d'un roman.
En ce qui me concerne, je parle en mon nom et en mon nom seul, ce roman m'a fait rire parfois, sourire aussi et même (il faut bien l'avouer) suscité un peu d'excitation par moments (mais chut ça reste entre nous).
Certes je l'avais trouvé un peu long mais je ne m'étais pas vraiment ennuyée.
En fait tout le contraire du film...
Mesdames, bonne séance quand même (séance du matin hommes = 0 o/o) ! 



lundi 10 novembre 2014

FAMILLE RECOMPOSEE : MON DEFI !






Top des ventes : le tee shirt spécial "vacances en famille"

- Quoi ? Tu pars aussi longtemps que ça, mais alors on va pas se voir beaucoup cet été ?
Je lance à l' Homme, hyper déçue
Pourquoi ? Bien sur que non, tu vas t'arranger pour nous rejoindre, enfin j'espère Martine ?
Me répond l' Homme comme si c'était une évidence
- Euh....mais...c'est que...là je travaille pas mais peut-être que d'ici cet été je bosserai...
- Et alors ? Tu t'arrangeras pour prendre au moins un week end prolongé
- Ah bon
- C'est quoi ton problème Martine ?
- Mais j'ai aucun problème, je comprends pas pourquoi tu dis ça
- Parfait alors dans ce cas, adjugé, si tu bosses pas tu pars avec nous et si tu bosses, tu nous rejoindras !
- Mais...c'est que....
-Ah tu vois, je le savais, je te connais par coeur, donc problème il y a, et c'est quoi ton problème Martine, allez vas-y dis-le, crache le morceau !
Olà, pas ce petit ton avec moi hein, non mais qu'est-ce qu'il lui prend monsieur je te connais par coeur
- Les...les...enfin y'aura tes enfants, non ?
- Ah ça y' a des chances oui, j'ai pas loué une grande maison pour moi tout seul, et alors, c'est l'occasion idéale pour les rencontrer,non ?
- Oui, oui bien sur mais...
- Mais quoi ? T'en as pas envie ?
- Si, si , au contraire...
J'essaie tant bien que mal de cacher mon malaise, le problème c'est que l' Homme me connait top bien
- Alors quoi ? T'as la trouille ? Non, c'est ça, tu as la trouille ? Martine a la trouille j'y crois pas, Martine a la trouille de rencontrer mes mômes, non mais lol !
-Pas du tout, hahaha mais alors là pas du tout du tout, et si tu veux savoir j'attends ce moment depuis longtemps, j'ai hâte !
En fait, c'est pas vrai, j'ai pas hâte du tout, et pour tout dire, il a raison, je crève de trouille parce que j'ai  peur, peur de ne pas être à la hauteur, peur que ses enfants ne m'aiment pas, peur de ne pas trouver ma place; en même temps, ça m' énerve tellement qu'il puisse avoir raison que je vais le faire, même que je vais mettre le maximum d'atouts de mon côté pour rendre ce moment inoubliable. Je veux être la compagne parfaite afin qu'ils ne m'oublient pas de sitôt! C'est bien connu, la première rencontre est super importante, c'est celle dont on se souvient toute sa vie ! C'est que la pression est énorme parce qu'il y en a pas seulement un à convaincre mais T R O I S !
Je me sens bien seule sur ce coup...Heureusement, je sais que je peux compter sur les copines pour me soutenir dans cette épreuve...
Voyons, pour commencer, dresser une liste des choses à faire par ordre d'importance :
-choix du (des) maillot(s) de bain : on ne plaisante pas avec un maillot de bain
-épilation jambes aisselles maillot : il est (très) important de ne pas se rater
-chaussures : ni trop ni pas assez, confortables et élégantes sans être casse-gueule, la priorité étant de rester digne en toute circonstance
-coiffure : il est important d'être naturelle (ne pas oublier sèche-cheveux,babyliss,rouleaux,masque, laque,brillantine)
-vêtements : variés (tee shirt noir- shorts en jeans /shorts en jeans-tee shirt gris)
-crème solaire : indice 50 (homard tu ne me tueras pas  )
-lunettes de soleil : il est important de ne pas se ridiculiser (bannies celles qui laissent d'énormes auréoles  genre bronzage de ski )
-livre de plage : ni trop intello ni trop niais (oui bon oublions le livre)
-maquillage: waterplouf celui qui résiste à l'eau (dès fois que quelques longueurs sous l'eau me tenteraient )
-manucure : tout vernis qui ne restera pas collé à l'intérieur de ma chaussure sera le bienvenu
S'il est une chose importante et indispensable quand on va à la mer c'est bien le maillot de bain ! Je réfléchis à ce qu'il y a de mieux pour une première rencontre avec les enfants de l'Homme; mon maillot deux pièces ? Non, trop sexy pour une première fois...Mon maillot une pièce stricte ? Je vais passer pour une pro de natation alors que est loin d'être le cas, non, ça craint. Si seulement il existait une autre solution...Voilà, premier point et déjà première difficulté...Etant donné l'importance vitale du problème, j'empoigne immédiatement mon téléphone afin de demander l'avis des copines, de préférences les plus sincère : «Quoi ? Trop sexy en deux pièces ? Vas y en burka pendant que tu y es (c'est tout Eva ça faut toujours qu'elle exagère), non mais Martine, je sais même pas comment tu as pu penser ça, non je t'assure tu seras parfaite dans ton bikini noir à petits noeuds...». Bon par précaution, je décide tout de même d'emmener  mon maillot une pièce, on sait jamais...
Point numéro deux : L'épilation. Alors là aussi, il est indispensable de ne pas se rater, il en va de ma réputation! Vous imaginez un peu la catastrophe si j'ai la moindre petite brindille qui dépasse du maillot mais les mômes ne retiendront que ça, c'est sur. Pour assurer le coup, je décide de faire appel à une professionnelle, pour ça je sais que je peux compter sur Anastasia.
- Je te fais quoi? Normal, brésilien, ticket de métro?
- Ce que tu veux, du moment qu'il m'en reste un peu histoire de ne pas ressembler à un poulet déplumé!
Au final, suite à des petits problèmes d'égalisation et de proportions gauche-droite/droite-gauche, ce sera une «moitié» de ticket de métro...mais dans ce cas précis, mieux vaut pas assez que trop.
Plus je m'enfonce dans les terres sud-ouestiennes, plus l'orage gronde et la pluie tombe en rafales.
Ca y est, j'y suis, je suis arrivée à destination. J'aperçois déjà l' Homme sur le quai, fier et aussi raide qu' un piquet qui s'approche de moi, je m'élance vers lui (comme dans les films) et soudain, l'horreur, j'ai passé deux heures à me coiffer et en moins de deux minutes je ressemble à plus rien (pas comme dans les films), la pluie est passée par là, j'ai envie de crier mais pourquoi rien ne va jamais comme je veux !!!
- Bienvenue dans le sud-ouest ma puce ! (ça c'est son petit mot doux pour me rappeler à chaque fois que 30 cm nous sépare)
Je cherche à droite, à gauche, devant, derrière, rien, pas l'ombre d'un môme. Et si finalement il avait décidé de ne pas les emmener et de réserver une grande maison juste pour nous deux ? Oh quel bonheur, il est trop top mon Homme ! Juste lui, moi et l'océan...Quel pied !
- J'ai laissé les enfants à la maison comme j'avais des courses à faire je me suis dit que c'était mieux
- Ah...
Fin du rêve.
Un portail s'ouvre devant moi, la voiture se gare devant une charmante petite maison, ça y est, c'est le moment que je redoutais tant, avant de poser un pied à terre, je me fais une petite séance de coaching, respiration profonde et encouragements «allez Martine, tout va bien se passer, t'es la meilleure, ils vont t'adorer c'est certain !» oui enfin j'ai beau me répéter ça, j'ai quand même beaucoup de peine à me convaincre...
- Prête ? M'interroge l' Homme
Oh que j'aime pas quand il me fait ce petit sourire que je connais trop bien et qui en dit long
- Très bien, je vais parfaitement bien ! Au fait, tu leur a dit quoi aux enfants à propos de moi ?
-Oh juste que tu étais vieille et laide, bah oui, ils voulaient savoir à quoi tu ressemblais 
-Hahaha très drôle, je me marre
Si l' Homme pouvait se mettre à ma place quelquefois, il comprendrait alors combien il est difficile pour moi de rentrer dans sa vie de...père !
Bon j'avoue je me suis un peu inquiétée pour rien, finalement tout s'est bien passé (enfin pour l'instant du moins)
- Bon les enfants, cet après-midi on emmène Martine à la plage ?
- Ouaiiiiiiiiiiiis !!!
Oh qu'ils sont mimis, ils ont l'air sincèrement ravis en plus, dis donc, ça fait chaud au coeur. Le temps d'enfiler mon "tout petit petit bikini "et hop, c'est parti, océan me voici ! Ah, oui, dis donc, les vagues sont plutôt comment dire... imposantes ! C'est pas la mer méditerranée et encore moins le lac Léman. Comme je ne maîtrise pas encore vraiment l'océan, je décide de suivre les enfants, enfin les deux plus grands qui eux sont coutumiers du coin. Quand même je les trouve bien nerveuses ces vagues, mais comme je ne suis pas du genre à me laisser intimider j'y vais, je me lance...Et une...et deux...et....et...Oh my god ! Une énorme vague m'engloutit puis me propulse sur la plage et oh horreur, dans cette lutte acharnée que nous nous livrons l'océan et moi, j'ai perdu la culotte de mon maillot ! Ma première réaction est de tenter un plongeon pour la récupérer, ce que je réussis à faire non sans peine. Une fois mon maillot remis en bonne place, une question me vient immédiatement à l'esprit : où sont les enfants ?Je me retourne et les aperçois, là,  juste derrière moi ! Nom d'un chien, mais alors ça veut dire qu'ils ont vu mes...fesses ? A ce moment là ils se retournent, m'observent, puis se retournent en éclatant de rire, plus de doute, ils ont vu, ils ont tout vu !

Au secours, sortez-moi de là !

 Comment annoncer ça à l' Homme ? Je sors de l'eau tête baissée, direction ma serviette; l' Homme est là, concentré sur son bouquin (du moins c'est ce qu'il fait croire), il lève la tête vers moi
- Alors ? L'eau était bonne ?
Aïe...comment vais-je me sortir de ce gouffre dans lequel j'ai plongé la tête la première gourde que je suis
-Tu devineras jamais ce qui m'est arrivé
L'Homme soupire
- Non mais je suppose que tu vas me le dire. Bon alors, que t'est-t-il encore arrivé Martine ?
Ce mot «encore» me vexe, à croire que je suis une gaffeuse compulsive
- Ben c'est à dire que...je me suis fait surprendre par une vague, une grosse, une énorme vague et dans la violence du choc, j'ai perdu mon maillot...
- Oh ? (l' Homme marque un temps)  C'est pas grave ça...T'as perdu ton haut ?
- Non, le bas...(aïe aïe aïe ça va chauffer)
- Bah tu t'étais épilée ?
Je suis consternée! Non mais qu'est-ce que vient faire mon épilation là dedans? Je lui parle de mes fesses et lui pense «épilation», non mais allô la terre ?!
-Je te parle de l'autre face!
-Ah bah alors c'est pas grave ma puce
- Si tu l'dis...
- Quand même je constate que tu as mis le maximum d'atouts de ton côté pour plaire à mes enfants, c'est ce qu'on appelle « mettre le paquet »! (rires de l' Homme)
- Hahaha ! Là tu vois, j'ai pas envie de rire
- Oh ma puce, fais pas la tête, ce sont des choses qui arrivent...                                                                 
Oui enfin j'ai envie de dire que ça arrive toujours aux même !
Ah je m'en veux je m'en veux je m'en veux, comment rattraper le coup maintenant ? J'avais pourtant assuré jusque là :
1: Ne surtout pas prendre parti lors des disputes père /enfants : j'a tenu bon (bien que par moments ça me titillais très très fort quand même) 
2: Lire des histoires de princesses crétines à la benjamine de la famille : je m'y suis pliée aussi. J'y avais même ajouté ma petite touche personnelle qu'elle a adoré (enfin pas vraiment mais ça viendra) : une voix de sorcière ! 
3: Gérer la vaisselle toute seul à chaque repas et avec le sourire s'il vous plaît : mais oui, je l'ai fait ! (alors que les vacances c'est pour les grands aussi)
Tout ça pour ça...Il a fallu qu'une vague détruise tout en quelques secondes...Aaaaah je déteste l'océan !
Je suis dévastée, déprimée, j'ai envie de pleurer...Tout est foutu, pour qui je vais passer maintenant, pour la milf (bimbo très ancienne) de service qui montre ses fesses à qui veut bien. J'ai envie de fuir. Heureusement, j'ai eu fin nez de réserver mon retour en train, ça m'évitera sept heures de route avec eux, oui sept heures c'est long, ça en laisse de temps pour faire des gaffes... Mais c'était sans compter sur les bonnes initiatives de l' Homme lorsque môme number 2 me demande :
- Tu restes jusqu'à quand Martine ?
- Jeudi, je pars jeudi !
Je m'empresse de répondre
- Bah non, tu restes jusqu'à samedi et tu rentres en voiture avec nous ? !
Répond l'Homme (à ma place). Non mais de quoi je me mêle, il le fait exprès ou quoi ? Trois jours que j'accumule les maladresses, la coupe est pleine, inutile d'en rajouter,cee pauvres mômes doivent en avoir plein le dos de moi.
- Oh oui, ce serait cool, reste avec nous Martine!
Répond number 2
Alors là, je reste sans voix, je comprends plus rien, ou plutôt si, qu'il ne faut surtout pas chercher à maîtriser quoi que ce soit et encore moins avec les enfants, être soi , avec ses qualités, ses défauts et ses maladresses (pour ça je suis au top) c'est là toute la magie des relations humaines.Tout est mal qui finit bien...Et même si je suis consciente qu'il reste encore bien du chemin à faire...hummm, j'ai quand même envie de crier : Vive l'océan ...
Si toi aussi tu vis la grande aventure de la famille recomposée, steuplait, partage ton expérience !


Océan, je reviendrai !





vendredi 13 juin 2014

LE BONZAI, UN CADEAU... EMPOISONNE ?



 

Que celui ou celle qui ne s'est jamais fait cette réflexion me jette la première pierre ! Je m'explique, il a de ça quelques jours, je fêtais mes .. bref c'était mon anniversaire. Histoire de «marquer le coup», Franck, mon très cher ami me concocte un petit diner sur le thème des «Antilles», jusque là tout va bien. Sauf que, à un moment donné, je le vois disparaître dans la pièce d'à côté pour réapparaitre quelques minutes plus tard, un sac à la main «Tu pensais quand même pas que je t'avais oubliée? Bon d'accord j'ai un léger retard mais quand tu vas découvrir ce qui se cache, je serai tout pardonné, c'est que je l'ai cherché celui-là...!». Lance-t-il avec une évidente fierté. C'est un air que je lui connais bien et qui m'inquiète un peu pour être honnête...J'ouvre donc le petit sac blanc et ... Oh! Que vois-je ? Un minuscule arbre...euh c'est quoi ce truc (pensais-je) «Ooooh qu'il est mignon» (je dis) un...un... «Un bonzaï, oui c'est bien ça, un petit bonzaï, je me disais que ton  citronnier devait se sentir bien seul...» me lance-t-il. Faux (je me dis) car je connais mon citronnier par coeur, c'est un solitaire qui aime son indépendance et déteste les casse-couilles ! «Tu sais que j'ai fait tout Paris pour te trouver cette petite beauté précieuse, au fait, sais-tu qu'il a six ans ce petit ?». «Ah bon, parce que ça a une âge ces trucs enfin je veux dire....ces petites merveilles...?». «Quoi, tu savais pas ça ?» (me demande-t-il presque offensé), «Et sinon pour l'arrosage j'imagine que ça boit peu ces choses là ?» « Alors ma poulette, arroser un bonzaï c'est tout un art parce que vois-tu il déteste l'eau stagnante donc il faut que tu le mettes dans l'évier, tu l'arroses suffisamment et tu le laisse bien égoutter avant de le poser dans sa soucoupe, SURTOUT PAS D'EAU STAGNANTE !». Oui bon ça va j'ai connu pire! Tout un art, tout un art je t'en foutrai moi, tout un art...j'ai la main verte moi monsieur, et c'est pas un minuscule arbre qui va m'impressionner...pour ma part, ça sent la plante qui n'a guère besoin d'être arrosée, tu la poses dans un coin et basta, inutile d'en faire tout un plat mais bon je le laisse parler, il a l'air si content de sa trouvaille...
De retour à la maison, je dépose minus sur la table du salon, un endroit bien éclairé et hop, le tour est joué !
Sauf que, cinq jours plus tard, en l'observant de plus près, j'ai comme l'impression qu'il fait la gueule, bizarre parce que ça fait à peine une semaine qu'il a été arrosé donc il ne devrait pas avoir besoin d'eau...Que faire ? J'essaie de déchiffrer la petite carte plantée dans la terre de minus mais j'en apprends guère plus...Heureusement, il y a les forums, je tape donc «bonzaï» dans ma recherche google et là j'en reste bouche bée, je constate qu'il existe un nombre impressionnant de sorte de «bonzaï», et cette question : «le mien c'est lequel?» chokan, tachiki, shakan, kengai, fukinagashi, et encore je vous épargne la liste complète, je m'empare de bonzaï afin de le comparer aux photos de ses différents frères...Ca y est, je crois bien que j'ai trouvé, c'est un bankan, définition du «bankan» : «un arbre qui souffre» c'est bien ma veine tiens, un «arbre qui souffre» bon en même temps on est pas loin de la vérité en ce moment...Bon mais tout ça ne me dit pas comment l'entretenir, je poursuis alors mes recherches et tombe là-dessus .
En résumé, minus n'est absolument pas indépendant (tout le contraire de moi donc), a besoin qu'on s'inquiète pour lui QUOTIDIENNEMENT, (je comprends mieux pourquoi on dit UN bonzaï) ne peut pas rester seul plus d'une journée, bref si vous avez une dent contre quelqu'un , offrez-lui un bonzaï, il s'en souviendra toute sa vie !

Bon en même temps, je suis très attachée à la personne qui me l'a offert d'où cette culpabilité parce  que un bonzaï normalement ça ressemble à ça :


Sauf que le mien, c'est  ça :



la verdure derrière  c'est l'arbre dans la cour...
Que faire ? J'ai peut-être une solution, ce week end, une de mes amies grande spécialiste des plantes on dit d'elle qu'elle a deux mains vertes, doit venir diner à la maison, j'en profiterai pour lui demander des conseils...
Même pas besoin de lui demander quoi que ce soit, à peine arrivée elle tombe nez à nez avec bonzaï... «Martine, c'est quoi cette chose sèche et déplumée ?» «Ben un bonzaï voyons!» «Tu veux dire feu un bonzaï !» dit-elle morte de rire «Tu crois que...non...me dis pas qu'il est...» « Martine enfin, regarde-le, il est sec jusqu'à la racine, non vraiment, la seule chose que tu puisses faire c'est de récupérer le pot pour une autre plante, il est pas mal le pot...». Quelle catastrophe ! Comment je vais annoncer ça Franck ?!? Il va me pourrir, moi la reine des plantes incapable de garder un bonzaï, SON bonzaï en vie quelle honte, ça craint grave ! Pas de chance, il doit justement venir prendre l'apéro demain...Première chose, planquer le pot vide, avec un peu de chance, après un ou deux verres que je prendrai soin de bien lui remplir, il aura totalement oublié bonzaï...Mon plan a failli marcher durant deux heures ,lorsque tout à coup « Et bonzaï alors, comment va-t-il, où es-t-il d'ailleurs ?». A partir de ce moment précis, j'ai subi la pire des humiliations, Franck a aussitôt empoigné son téléphone afin de savoir si le même bonzaï offert à sa soeur quelques semaines plus tôt était toujours en vie...Et il l'était...«Ah si tu savais comme je suis content que tu me dises ça ma petite soeur chérie...Quoi ? Tu es partie en week end mais tu t'es organisée en conséquence pour ton bonzaï ? T'es vraiment une fille qui assures toi !...»
Quand l'amitié ne tient qu'à un... bonzaï...
Donc, si j'en crois le livre d' Anne-Sophie et Marie-Aldine Girard, je ne suis pas pas une femme parfaite...Hey non, car la femme parfaite elle ne laisse jamais mourir ses plantes vertes mais bon ce qu'elles disent aussi c'est que la femme parfaite est une...CONNASSE...Et ça, ça me fait un bien fou (par contre ça craint pour la sœur de Franck)...!


dimanche 2 février 2014

« PAUSES» FORMATION



Comme je suis une fille toujours remplie de bonnes (enfin d'intentions), toujours prête pour de nouvelles aventures, de nouveaux défis, de nouvelles sensations, me vint une idée soudaine : Et si j'entreprenais une formation ? J'adore ça «apprendre» et ça fait si longtemps. Et puis le métier de comédienne devenant de plus en plus compliqué, il serait peut-être temps de songer à une reconversion (sans pour autant lui tourner le dos définitivement bien sûr)... Oui mais voilà.,quelle formation ?
-Pourquoi tu ferais pas la formation «d'administrateur de production», comme ça quand j'ai besoin d'un adjoint je t'embauche toi tant qu'à faire !
C'est à ça qu'on reconnaît les vrais potes, toujours prêts à vous aider...
-Et il fait quoi exactement un administrateur de production ?
-Il rentre le devis du film, prépare l'échéancier, il ouvre les comptes de charges, il paie les factures, gère les notes de frais, les fiches de paie, les situations, etc...Franchement y'a rien de compliqué
-Rien que ça ? Et tu trouves que c'est pas compliqué ?
-Non je t'assure, si moi je peux le faire tu peux le faire
-Tu rigoles, j'ai toujours détesté les chiffres, les maths et moi ça fait deux, ça a toujours fait deux d'ailleurs (au grand désespoir de mon matheux de père), j'ai jamais aimé la comptabilité et je suis brouillon! Maintenant tu vas encore me dire que je suis faite pour ton métier, hein ?
-Essaie au moins! T'as rien à perdre! Tout au plus tu va acquérir des connaissances supplémentaires et ça te remet complètement dans ce milieu du ciné que tu aimes tant !
Là j'avoue que vu sous cet angle, ça demande réflexion...Quelques jours à peser le pour, le contre, des «si» des «mais» puis un «pourquoi pas»...Ma décision est prise, je vais faire cette formation, c'est décidé, je vais tout mettre en oeuvre pour l'obtenir! C'est parti pour le côté administratif, le plus chiant mais l'indispensable il faut bien l'avouer: Dossier CIF à remplir méticuleusement, rendez-vous avec le centre de formation : «Notre centre vous garantit la meilleure formation dans ce domaine» (à 10.000 € je comprends) «Vous ne serez pas déçue, nous avons les meilleurs formateurs sur la place de Paris, de très grands professionnels,...», avec une pédagogue: «Je perçois chez vous un goût prononcé pour les chiffres, et un grand sens de l'organisation, non franchement vous êtes faite pour ce métier...» avec ma boite d'intérim: «Je vous conseille vivement de bétonner votre dossier mais ne rêvez pas trop car une première demande est généralement toujours refusée, par principe, de plus vous avez acquis le minimum d'heures requises pour une demande de congé formation autant vous dire que vous n'avez pas beaucoup d'éléments favorables de votre côté...».
 

Bizarrement, c'est ce dernier entretien qui m'a définitivement convaincue que je devais faire cette formation, (peut-être par esprit de contradiction ?) et je vais tout faire pour l'avoir...! Le 24 août à 18 heures la nouvelle tombe : Je l'ai eue, je l'ai eue, je l'ai eue ! Comme quoi, «everything is possible!». Bon une fois cette première et victorieuse étape passée, je réalise quel défi je viens de me lancer oui parce que là je peux véritablement parler de «défi»...Un grand moment de solitude s'empare de moi à cet instant précis...Vite, un petit remontant !

Jeudi 24 octobre 2013, 9h30...cinq, 1er jour de formation :

Ca y est, j'y suis, à la course certes mais je suis (presque) à l'heure, bon à partir de demain partir un peu plus tôt me semble indispensable (j'ai horreur d'être en retard). Je suis impatiente de faire connaissance avec les autres stagiaires ainsi qu'avec nos «grands professionnels» de formateurs. Je commence par confondre notre formatrice en la prenant pour une stagiaire ce qu'elle n'a pas vraiment apprécié je l'ai bien senti...Première gaffe...Certes elle est pas toute jeune avec son air de bobo qui a mal vieilli et qui ne respire pas vraiment la santé mais bon en même temps je me dis toujours qu'il n'y a pas d'âge pour apprendre, ça m'apprendra...L'«exceptionnel» centre de formation nous offre «gracieusement» quelques biscuits (infâmes) parce que normalement voyez-vous chaque nouveau stage est accueilli avec des mini viennoiseries mignonnes et délicieuses mais pas nous...pourquoi ? Pas assez nombreux, 4 malheureux stagiaires ne méritent pas de viennoiseries, trop cher pour si peu... J''ai envie de dire quatre malheureux stagiaires qui démarrent une formation de deux mois qui coûte les yeux de la tête effectivement ça ne mérite pas une délicate attention...Oh, ça commence mal... Bref, passons sur les viennoiseries y'a plus grave que ça dans la vie (quoique) et rejoignons notre salle de cours qui doit bien faire allez 6m2, 6m2 pour 5...Le côté pratique c'est que serrés comme on est on se réchauffera mutuellement durant les longues journées d'hiver...Vite, vite, j'ai hâte que ça commence parce que c'est pas le tout mais il est déjà presque 11 heures et le cours débute à peine...«Bonjour, je m'appelle Françoise, je suis administratrice de production depuis plus de 30 ans aujourd'hui à la retraite; pause café- clope, non ?» c'est pas possible, je le crois pas, le cours vient tout juste de commencer que déjà «pause café-clope »? J'en reviens pas, j'en reste bouche bée, j'ai peine à réaliser ce que je viens d'entendre, d'abord je me dis que j'ai dû mal comprendre, mais non, elle empoigne son manteau, prend deux cigarettes dans son sac avant de disparaître une bonne vingtaine de minutes durant avec Sardina une des stagiaire visiblement ravie elle aussi de prendre une pause. Quant aux deux autres, leur regard est aussi béat que le mien, je ne sais pas si ça me rassure pour autant...


A son retour de pause (25 minutes), le cours reprend avec présentation des différents stagiaires, jusque là rien, à signaler, enfin jusqu'au passage de ....:«Oui ben moi j'm' appelle Sardina, alors euh euh j'ai travaillé dans la finances pendant 5 ans enfin c'était pas vraiment la finance mais presque euuuuuh pis j'en ai eu marre ah oui pis entre temps j'ai travaillé pour un pote en Belgique il m'a dit qu'il m'engagerait pour son prochain film mais c'est pas sur parce que là il sait pas encore comment il va le faire non c'est pas ça au fait il sait pas encore pour les financements je sais pas j'aimerais bien aller au States aussi...»etc...etc...Et bien, ça promet...
Euuuuh....J'ai rien compris, comme si elle et moi on parlait pas la même langue...j'ai d'abord cru à un stress de début de stage...ben non, ce sera comme ça deux mois durant...parfois même pire...
«Bon maintenant que je vous connais un peu mieux, on va débuter cette formation par le débit/crédit, vous connaissez tous le principe du débit/crédit bien sûr...?», là une réflexion me vint immédiatement: «Qu'est-ce que j' fais là ?», sachant que le débit/crédit me paraît aussi clair que la présentation de Sardina, je commence à prendre véritablement conscience de l'ampleur de la tâche...Aïe aïe aïe...qu'est-ce que je suis venue faire dans cette galère ? Première chose : ne surtout pas céder au découragement et se motiver «Vas-y Martine, tu vas y arriver, tu vas y arriver...tu va y arriver, tu vas y arriver, tu vas y ARRIVER !!!» Ca y est, je suis déjà épuisée...

Les jours passent et je m'étonne moi-même de ma progression, et de mon investissement dans cette formation, je me dis que je ne suis pas si larguée que ça au final, pourtant les cours c'est pas la joie, entre une formatrice bobo parano, un poile feignasse (pffff j'en ai marre, vivement la pause clopes, quoi il est seulement midi ? j'ai faim on va bouffer ?), hyper agressive (Oh ça suffit, si j'ai envie d'une pause je prends une pause même si on est en plein exercice) peu diplomate (c'est fou c'que vous avancez moins vite que mes élèves précédents...), pas organisée pour un sou (c'est quoi le programme déjà aujourd'hui?) et une collègue stagiaire que j'aurais envie de claquer tant sa bêtise parasite quotidiennement notre espace vital, ça craint...
La question récurrente qui me poursuivra tout au long de ces deux mois c'est «comment recrute-t-on les formateurs dans cet établissement ?» non parce que à ce tarif moi aussi je peux m'improviser formatrice !

Un mois plus tard...

Un peu plus d'un mois que m'a formation s'est terminée, la fin a été très difficile, du jour au lendemain je me suis sentie abandonnée, seule face à mon nouveau métier, sans aucun suivi «post formation», ni conseils, ni adresses, RRRRRIEN ! Heureusement, j'ai des «potes» fidèles sur qui je peux compter, car  grâce à l'un d'eux j'ai eu l'occasion de terminer un film et j'en commence un autre très prochainement...Mais quand même je trouve que les formations professionnelles devraient être mieux encadrées, c'est une décision tellement importante que celle de prendre un nouveau virage professionnel que ça demanderait un accompagnement un peu plus sérieux que ce qui nous est proposé actuellement, c'est MA réflexion, MON ressenti et MON vécu...Attention, que cela ne vous empêche pas d'aller jusqu'au bout de vos rêves et de vos envies, pour moi, un nouveau challenge démarre, ma bijoute est prête, j'ai hâte... :-)



jeudi 2 janvier 2014

BONNE ANNEE !!!





Attention, attention, après une très longue pose pour cause de formation (que je vous conterai en détail très bientôt n'ayez crainte), je vous annonce une année 2014 pleine de surprises car oui il faut le dire, la Gazette est plutôt en forme en ce début d'année (enfin si on enlève le 1er janvier journée de récupération après soirée...). Pleine de projets et de bonnes résolutions ! ( bref comme tout le monde chaque nouvelle année ) ...

Cette année je n'ai qu'un mot à vous dire : OSEZ, OSEZ, OSEZ !!! Au travail comme en amour, soyez fous, prenez des risques, un but, un objectif, un challenge, peu importe lequel (ou lesquels tant qu'à faire) mais bougez-vous ! Qu'à la fin de l'année vous puissiez dire : je n'ai peut-être pas réussi tout ce que j'ai entrepris mais au moins j'ai essayé et ça c'est déjà pas mal !!!
Alors, promis, exit le mode «Caliméro» ?
Bonne Année 2014 tout le monde et.. A très très bientôt :)

jeudi 17 octobre 2013

OU ES-TU PAPA ?



 
-Martine, t' as du temps en ce moment, t'aurais besoin de taf ? Voix de Bérénice au bout du fil
-Euh.....oui (comme toujours elle le sait) pourquoi ?
-Ca tombe bien j'ai un super plan pour toi parce que vois-tu mon boss me demande de rédiger un article sur un livre pour enfants de 0 à 3 ans "OU ES-TU PAPA" c'est l'histoire d'une petite souris qui cherche son papa. Seulement moi je suis déjà overbookée et je pars à New York demain pour un grand salon international, du coup il m'a demandé si je connaissais quelqu'un qui pourrait écrire cet article à ma place, c'est la raison pour laquelle je lui ai parlé de toi, je me suis dit que tu étais la personne idéale !
-Moi ? La personne idéale ?
-C'était l'occasion, non? Ca fait si longtemps que tu meurs d'envie de le rencontrer !
-Ok d'accord mais pas comme ça enfin j'veux dire pas pour ça ! Tu me demandes de pondre le seul article dont je n'ai absolument mais alors absolument rien à dire! Tu imagines, moi rien à dire, MOI, c'est peu dire! Un livre pour enfant de 0 à 3 ans non mais j'ai aucune idée et puis d'abord j'en ai pas d'enfants, alors où veux-tu que j'aille chercher mon inspiration?
-Bon tu le veux ce taf ou pas parce que je dois lui donner une réponse sur le champs alors si tu penses que tu vas pas y arriver refuse et puis on en parle plus.
Je sais pas pourquoi mais le «si tu penses que tu vas pas y arriver» m'a fait réagir au quart de tour.
Non mais pour qui elle se prend Madame je pars à New York qui se la pète, je suis tout à fait capable de l'écrire cet article, d'ailleurs tiens pour le prouver je vais aller de ce pas récupérer le livre en question et me mettre au travail!
Pour ce faire, il me faut traverser tout Paris mais peu importe, je suis prête à tout pour réussir ce défi ! Bon par contre, ma critique sera honnête, j'y mettrai un point d'honneur, peu importe les retombées, c'est ma manière à moi de travailler et j'y changerai pas même pour le big boss ! Seulement je m'aperçus vite que la tâche qui m'incombait serait un petit peu plus compliquée que prévu...En récupérant le livre, je découvrais que je connais l'auteur du livre....Crotte de crotte, comment faire si le livre ne me plaît pas car impossible de tricher je m'y suis engagée... Réflexion faite, je décidais de prendre un pseudo ...Oui je sais c'est lâche mais j'aimerais vous y voir vous...
Premier constat : le livre est en carton épais et lourd ( peut-être trop pour un petit ?), la qualité est là, rien à dire.
Son titre : «Où es-tu papa?» Facile à retenir, on dirait le titre d'une chanson...
Tout bien réfléchi, je me dis que finalement le meilleur critique serait un enfant, oui mais lequel? Je dois bien en trouver un dans mon entourage entre 0 et 3 ans, à qui ça ferait plaisir que je lui conte l'histoire d'un papa disparu...Euh....ben pas tant que ça finalement...Il y en a bien un mais il vit un peu loin...Qu'importe, le travail avant tout, j'ai promis que j'écrirai cet article, je l'écrirai, quoi qu'il m'en coûte! C'est quand même pas 4 heures de train, 600 kilomètres et 150 €uros (quoique) qui vont m'arrêter! J'avais trouvé mon testeur, ce sera mon neveu de 2 ans, pile poile dans la tranche d'âge, parfait! Le billet en poche, me voici en route pour ma nouvelle mission.
Quatre heures de train plus tard, je dépose dans les mains de la petite tête blonde le centre de toutes mes attentions, l'objet précieux: LE LIVRE !
Immédiatement, les petites mains s'en emparent en le tenant fortement, de peur que je ne le reprenne sans doute. Moi qui pensais que le livre serait un peu trop épais et lourd pour des petites menottes comme celles-ci, erreur, au contraire il l'a bien en main et le tient solidement, même pas la peine d'essayer de le lui reprendre !
Ensuite je n'ai eu qu'à prononcer le titre «où es-tu papa?» et le voilà parti pour  une conférence dans sa langue à lui  dont je ne capte que quelques bribes de mots par-ci par-là «papa, papa, où papa?». Je le sens littéralement captivé par les dessins et les couleurs, tout en cherchant son « papa!», j'ai droit au cri de chaque animal qu'il croise au gré des pages, et je le sens qui cherche toujours «papa» et quand enfin il le....oui bon vous ne pensez pas que je vais vous raconter la fin non plus? On dit toujours qu'il faut répéter trois fois les choses à l'homme pour qu'il s'en souvienne...je me demande si ça commence pas dès le plus jeune âge parce que haut comme trois pommes s'est regardé trois fois d'affilée le livre...

De beaux dessins, de belles couleurs, une histoire qui plaît bref ce livre a tous les ingrédients pour capter l'attention des tout petits une fois, deux fois, trois fois et même plus...

Lu et approuvé par p'tit Léon :)

Ca y est, cette fois je le tiens mon article et même pas besoin de pseudo!

 
"OU ES-TU PAPA ?"  Lucie Phan - Loulou & Cie -  l' école des loisirs - sortie le 17 octobre 2013